Encore une fois, le destin force la volonté et je retrouve mon école (du jardin), ma classe, mais cette fois-ci en tant que maître. Les souvenirs de l’enfance et la joie des retrouvailles ont renforcé ma conviction que c’est bien ici le champ de mon travail. Les amis d’avant deviennent des collègues, une bonne équipe à l’intérieur de l’école comme à l’extérieur, l’enseignement, la culture et le sport en font un avec la coopération des Mandolonis, Istria, Laurenti, Lucette, Roche et autres. Les langues berbère, arabe et française se complètent et renforcent l’amitié et l’unité du groupe qui va servir la même cause, préparer l’avenir par le savoir et l’ouverture d’esprit. La fin d’une rencontre sportive, est une occasion pour grouper un maximum de jeunes pour exprimer leur joie, et pour moi faire passer un message. Encouragé de plus en plus, l’idée fait son chemin et les rencontres se multiplient: fêtes familiales, fêtes du village, occasions religieuses et nationales. Avec l’aide d’une minorité d’intellectuels (universitaires, enseignants, fonctionnaires) et du concours du premier conseiller municipal M. Abousseddik, on est arrivé à organiser un petit groupe de chant et de musique dont l’ambition était de promouvoir la culture du Mzab à Berriane.