L’indépendance de l’Algérie, une grande ouverture vers l’avenir, un grand espoir, un air de liberté avec un grand (L). Se libérer de toutes les contraintes, de tous les tabous; mais ça ne veut pas dire abandonner l’ancien, ignorer l’expérience, substituer à l’origine.
Changer les méthodes, moderniser les moyens, marier le savoir et le pouvoir, c’était la meilleur façon; et le chemin le plus sûr c’est bien l’école, ceci est valable pour tout le monde et tous les temps.
Le destin et la coïncidence m’ont conduit droit vers ce chemin, sans expérience; mais l’avenir était notre but, la volonté notre programme et l’énergie nos moyens.
Un premier poste à Fouka, un petit village côtier calme comme point de départ pour un très long parcours, en passant par Staouèly, la campagne sincère; puis la ville, la casbah le symbole de la fierté, le haut lieu de l’histoire, entre Bab el Oued et Bab Jdid, les escaliers d’El Kattar un itinéraire quotidien…
L’amour du métier évolue et les souvenirs de mes maîtres me permettent d’avancer. Un stage à El Kadous, une rencontre avec la méthode Freinet, et c’est déjà une dizaine d’années passées.
مدرسة شارع النصر الجزائر
1965 1970